Le travail de coaching en lui-même s’appuie sur une conviction, celle de la parité entre le coach et le bénéficiaire du coaching. De cette parité découlent plusieurs idées-clés :
Le bénéficiaire du coaching est le meilleur expert de sa situation ; il est improbable que le coach puisse lui apporter des éléments supplémentaires la concernant.
Le bénéficiaire du coaching et lui seul, sait ce qu’il a à faire ; il n’est pas du ressort du coach de lui donner des conseils ou de le déresponsabiliser de quelque autre manière que ce soit.
Le bénéficiaire du coaching et lui seul, peut trouver réponse à sa problématique. Le coach n’est donc pas là pour fournir au bénéficiaire une solution, ni même une ébauche de solution, mais bien pour l’accompagner dans l’élaboration de son propre plan d’action.
Dans ce cas, en quoi consistent les apports, la valeur ajoutée de la démarche de coaching ? Nous en listerons quelques-uns ci-après.
Un premier apport important est la mise à disposition de l’espace de coaching. Cet espace, co-construit par le coach et le bénéficiaire du coaching, est un espace d’écoute et de libre-expression. Il est à l’abri des jugements et des craintes ou retenues que ces jugements peuvent générer.
Le deuxième des principes actifs du coaching est celui d’un regard extérieur formé et entraîné à analyser non pas le contenu de ce que lui confie le bénéficiaire du coaching, mais la façon dont celui-ci élabore ce contenu. Ce regard porté sur le processus et non sur le fond permet au coach de proposer au bénéficiaire du coaching d’adopter, ne serait-ce que provisoirement, un nouveau schéma de réflexion, une nouvelle façon d’aborder la situation.
Un troisième apport est d’accroître l’autonomie du bénéficiaire du coaching en le rendant clairement acteur et responsable de son évolution. De par la démarche même de coaching, il est en effet invité à chercher en lui les ressources qui lui permettront d’avancer. Les fruits de son travail et le mérite attenant lui reviennent intégralement, le coach n’ayant été dans son parcours qu’un outil de progression et non une source d’inspiration.